9 avril 2014
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19:30
Je sortais de chez moi souvent par l’œilleton,
Me cachant à sa vue pour mieux la regarder !
Un jour, mandant les cieux de m’offrir une idée,
Mon œil fut ébloui par un ciel de coton.
Beaux, blancs, tenant en l’air sans corde ni bâton,
Se poursuivant l’un l’autre, heureux de gambader,
Leurs si petits agneaux passant sans s’attarder,
De nuageux troupeaux transhumaient leurs moutons.
Se rattrapant parfois, j’en voyais quelque uns,
Qui s’emmêlaient en l’autre à n’en faire plus qu’un…
Voilà, voilà, me dis-je en descendant des nues !
Depuis ce matin-là jamais plus je ne tremble,
Si ce n’est en frôlant dans ma rue l’inconnue,
Quand sa main dans ma main nous avançons ensemble…
Sébastien Broucke
9 avril 2014