8 août 2013
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La pluie fracassait ses os agités,
Ses gouttes au sol ; vous alliez princière,
En riant du ciel glissant sur les pierres,
Quand de mon pied gourd moi je le heurtais.
Montant au couvent pour vous abriter,
Vous ressembliez aux saintes prières,
Embaumées de pleurs, pures, prisonnières,
Accourant vers Dieu qui vous transportait.
Je revois encor vos cheveux trempés,
Où glisse aujourd’hui, étonnée, ma main,
Caressant vos nuits jusqu’aux lendemains ;
Et j’entends le soir aux cieux découpés,
Quand gronde l’orage où rugit le vent :
Par l’amour et l’eau renaît le vivant !
Sébastien Broucke
7 août 2013