Je vais bien mieux, merci ! Je dors au fond du pré.
Par ici : la douleur, les oiseaux, les guitares,
Ont enfui loin de moi leurs joyeux tintamarres,
Et m’offrent un silence où je rêve à mon gré.
Je ne sais si c’est l’arbre ou ton ciel qui m’obombre,
Tant la lueur qui vient descend étrangement !
L'aube vibre toujours, quoique plus rarement,
Et chaque instant je goûte un peu mieux la pénombre.
Il semble que je change et, sans être plus beau,
Diable ! Il est loin ce temps où la peau sur les os,
Je m’éteignais ainsi qu’un famélique cierge !
Je ne t’écrirai plus mais, guéri, j’aime encore
Qu’il me renaisse ici quelques vers dans le corps.
Garde les, je suis mort ; Venu nu, je pars vierge…
Sébastien Broucke
25 juillet 2011. 19h-21h.