Tes sourires, souvent, assourdissants d’ivoire,
Retentissent sans bruit dessus mon humeur noire
Et mes pensées sans vie.
Ton visage prend l’air qu’emprunte avec sa suite
Un soleil enjoué quand devant lui prend fuite
Ce blanc vêtu de gris…
Rien ne reste. La peine à peine évaporée,
Il semble que ta joie transperce mes forêts,
Et que soudain du vent,
Promenant sa chaleur, entre, m’attend, s’attarde,
Et m’assommant de paix lorsque tout te regarde
M’envahit crânement.
La couleur me renaît, pourtant j’ai l’âme blême,
Quand je vois la grandeur de la tienne qui m’aime,
Sans se lasser un jour !
Ah ! Se peut-il qu’un ciel assombri d’éternel,
Délaissant ses nuées, dessinant d’autres ailes,
S’y éclaire à toujours ?...
Sébastien Broucke
16 juillet 2011. 17h-18h.