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8 juin 2010 2 08 /06 /juin /2010 01:00


Femme-endormie.jpg

 

Ce nouveau jour, encor, préludait dans le rose,

Mais des oiseaux les chants annonçaient d’autres choses...

Joli, jaune, précoce, autant qu’un forsythia,

Le soleil s’élevait sur l’horizon fuchsia !

 

Fort, comme la coriandre, vif comme la sauge,

Le matin pointait sept aux chiffres des horloges.

Sous le blanc d’un grand drap qui recouvrait son lit,

Son sommeil peu à peu deviendrait plus petit...

 

Avançant dans le parc au milieu de la drève,

Comme en un tronc couché, seules gouttes de sève,

Traversant le passé, lumière en un vitrail,

Mes yeux déjà touchaient l’imposant du portail.

 

Je ne reverrai plus les marches du perron,

Son pied courant dessus, son cou sous son chignon ;

Dans mon dos souvenu, ce bonheur pas très loin,

Mes pas qui se suivaient l’approchaient un peu moins.

 

Comme on fait un collier des mystères de l’ambre,

Son regard irait poindre en l’ombre de sa chambre,

Plus transparent que dur, bien moins bleu que joli,

Il ne comprendrait pas que je sois reparti...

 



Sébastien Broucke
Grelots d'outre-temps
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