8 octobre 2013
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Dans mon cœur sec, tandis qu’il frappait mon menton,
Un ciel tombant l’averse enfonçait ses idées ;
De vertige enivrées, voulant m’entaillader,
Ses larmes descendaient de grands lits de coton ;
Transparentes, sans ombre, elles surabondaient,
Fusant devant mes yeux ainsi que des photons ;
Se frôlant, se suivant, fonçant en peloton,
Ces troupes déchainées couraient me poignarder !
Dans ce théâtre d’eau voilà que je me vautre !
Je contemple la scène en oubliant les nôtres,
Et dégustant la peine inscrite aux longs rideaux,
Et versant mes regards dans ces gouttes qui dansent,
Sous la pluie sublimant la douleur et le beau,
Je m’entends adorer Dieu qui pleure en silence…
Sébastien Broucke
7 & 8 octobre 2013