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25 juillet 2013 4 25 /07 /juillet /2013 19:30

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J’avoue, j’en veux encore à ton rire éphémère,

Aux joies dilapidées aux plus doux de nos heures,

A tes regards d’enfant qui réchauffant ta mère,

Annonçaient tout l’hiver le printemps et ces fleurs,

Que mon âme noircie par la fumée des ans,

Salissait de dédain, méprisait de néant.

 

Tu allais ravissante et les aubes ravies

Attendaient que s’éveille aux nouvelles clartés

Ma délicate fille où s’empressait l’envie

De vivre, d’être heureuse, d’aimer en aparté

Les instants qui s’en vont essaimer sur les jours

De joyeux souvenirs, de paisibles amours.

 

A l’époque la terre était encore ronde,

La nuit peut-être sombre et la journée pareille,

Mais je n’ai jamais eu de douceurs plus profondes

Que lorsqu’appréhendant ton âme en son sommeil

Je devinais un ange attendri par la chance

De veiller sur ton père et ta jeunesse immense…

 

Sébastien Broucke

25 juillet 2013

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