Minuit ne sonne pas, chacun dort, il est l’heure ;
La lune s’est cachée de ton regard, arsouille !
Tu rêves de savoir si brille ou crie de rouille,
La serrure qu’oppresse en tentant les voleurs...
Comme est sombre ta nuit, comme est sombre ton cœur.
Le verrou a cédé, en avant ma fripouille !
Muselle ta conscience et ce qu’elle bafouille,
Elle te ferait fuir si tu en avais peur…
L’aurore au loin s’étire, on va se réveiller,
Crains les chiens maintenant, maudis ton oreiller,
La paix ne viendra plus, ni même le repos !
Enfouis ton larcin mais, creusant dans la terre,
Songe que dans ton âme, où plutôt ce tombeau,
Le ciel voudrait bien luire un jour sur ta misère…
Sébastien Broucke.
8 octobre 2011. 17h30 – 18h30.