14 novembre 2011
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On fait le déjeuner, à dîner quelquefois,
Osant une fois l’an le linge humide étendre ;
Rarement on repasse, on range deux fois, trois,
Puis sans les écouter on feint de les entendre…
La cuisine est leur lot, le ménage leur loi !
Dimanche on voit leur mère, elle n’est guère tendre
Avec ce gendre assis tout servi comme un roi,
Cette seconde main impossible à revendre !
On approche un quintal, - ce gras sur nos abdos ! -,
Mais on leur en voudrait pour deux kilos de trop…
Cachant leur cellulite ou leur gorge un peu molle,
En nous offrant leur corps comme un café trop fort,
Bien maladroitement nos femmes un peu folles,
Montrent plus de bonté qu’un mari de remords…
Sébastien BROUCKE
14 novembre 2011