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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 19:15

 

Tous semblaient rajeunir, et même au cours des heures,

On voyait onduler ces bateaux sans vapeur,

Qui remontaient pressés les eaux adolescentes…

Leurs rides s’en allaient ainsi qu’un oiseau part

Sur la vie revenue s’estompant vive et lente.

 

Les souvenirs fauchés en gerbes que séparent

Les yeux flous de la plainte ambigüe, étonnante,

S’engrangeaient sans effort aux regards des vieillards ;

 

Entends-tu certains soirs, quand la lune s’empare

D’un ciel sombre qu’emplit sa plus blanche lumière,

Ceux qui bruissent sans fin sous la pâle clairière ?

 

Ah ! Ce venin qui monte est-il vraiment de trop ?

Leur vieux cœur s’en délecte et n’y boit qu’un cadeau !

Saint-Jacques ! Compostelle ! Est-ce un pèlerinage,

Que d’aimer le soleil à l’heure des nuages ?

 

L’enfance est le dernier bonheur, en vérité,

Et l’âge sans raison nous la fait rechercher ;

Aussi fou qu’un saumon retourne à sa calanque,

Chaque homme veut revoir la jeunesse qui manque !

Car même quand il meurt, et qu’il meurt épuisé,

Chacun songe à toucher ce bout de pureté…

 

 

Sébastien Broucke

13 / 09 / 2011

 

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commentaires

P
<br /> <br /> Vraiment un très beau texte, une approche de la nostalgie qui me plaît beaucoup.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> amitiés<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Philippe<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
J
<br /> <br /> Très bel écrit<br /> <br /> <br /> Jacqueline<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Un "Merci" bien tardif mais sincère pour votre gentil compliment...<br /> <br /> <br /> <br />