17 janvier 2012
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Je hasardais ma vie comme on voit aux volières
S’élancer la perruche aux murs de sa geôlière ;
J’avançais coloré comme un simple pétale,
Egarant à tout vent des parfums sans égal ;
Puis j’entendis monter comme en des herbes folles,
La rosée qui s’en va dedans ses fumerolles !
Chacun connait le jour où soudain vous déserte
Cette joie dont nos vies sont longtemps recouvertes.
La messe est enfin dite, une cloche a sonné,
L’église de mon âme est maintenant vidée ;
Le bedeau reste seul, ignorant qu’au calice
Hier allait sa lèvre embaumée de délices…
Sébastien BROUCKE
15 janvier 2012. 18h-19h.