10 mars 2013
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Je reviens vers ce jour où le ciel était tel
Que nous ne pouvions pas en détacher nos yeux :
Allongés dans cette herbe à fixer l’éternel,
Nous n’étions que deux fleurs suspendues par les cieux ;
Ma main se contentant de glisser dans la tienne,
Nous laissions nos pensées se rejoindre au soleil,
Mais tes boucles venant s’emmêler dans les miennes,
Nous attachions nos cœurs de chaînes sans pareilles ;
Semblables à des sœurs accrochées par l’amour,
Les nues se délectaient de nos âmes étreintes,
Nous savions que l’instant ne durerait qu’un jour,
Pourtant cette œuvre en nous pour des siècles fut peinte…
Sébastien Broucke
10 mars 2013